Un avenir so(m)bre

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Nous aimerions tellement vous annoncez une rentrée belle et joyeuse, intense et palpitante, radieuse et insouciante … Malheureusement, nous ne voyons que des signes de tensions et des perspectives peu réjouissantes.

La sortie de la crise sanitaire débouche sur deux crises majeures :

⇒ La première crise est celle de l’existence de pays « occidentaux », reposant sur une économie sociale – libérale et assurant un certain niveau de démocratie, face au reste du monde, composé de pays peu ou pas démocratiques, où règnent corruption, népotisme et autres crimes et délits en tous genres. La guerre en Ukraine est le symbole tragique de cette confrontation.
⇒ La deuxième crise est celle d’une transition énergétique impérieuse. Le brusque dérèglement climatique avec les canicules et sècheresses intenses de cet été vient nous rappeler que les émissions de CO2 de notre ère industrielle sont à bannir au plus tôt.

Ces deux crises étaient connues depuis longtemps et dénoncées par beaucoup, mais négligées au nom d’un « libéralisme dérégulé ».

La guerre en Ukraine démontre avec évidence qu’il est problématique de commercer avec des pays peu respectueux des droits humains élémentaires, surtout lorsque se créent des monopoles « de fait » sur des produits essentiels au fonctionnement de nos économies : gaz et pétrole dans ce cas précis.

Les inactions d’hier en termes de transition énergétique engendrent aujourd’hui des coûts de plus en plus croissants simplement en réparation des dégâts causés par le dérèglement climatique. L’éternelle « remise à demain » d’un développement d’alternatives aux énergies fossiles n’est plus possible aujourd’hui : nous sommes dans une urgence environnementale.

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Un appel à la sobriété

En Europe, la pénurie de gaz et pétrole pour cet hiver est une éventualité de plus en plus probable. Dans le même temps, la production d’électricité en France est en grande difficulté : plus de la moitié des réacteurs nucléaires sont à l’arrêt (en maintenance ou en défaut de qualité) et les centrales hydro-électriques fonctionnent à petit régime, par manque d’eau. Il reste le solaire et l’éolien (8,5% de la production) avec un potentiel de développement important. En réaction, notre gouvernement a lancé un plan de sobriété énergétique, prévoyant une baisse de 10 % de la consommation d’énergie en 2 ans. Et pour les entreprises, un « plan de sobriété spécifique » est demandé, afin de passer l’hiver sans que l’Etat ne soit contraint à des rationnements ou des délestages.

Certains seront plus sobres que d’autres

Et auront une pensée émue à la « fin de l’abondance »

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Le plan de sobriété pour Altran / Capgemini

Afin de respecter les directives gouvernementales, notre Direction devrait soumettre un plan de sobriété pour avis aux représentants du personnel. Jusqu’à présent, Altran présentait chaque année un objectif de réduction de consommation de papier et d’électricité sur ses sites et organisait un tri des déchets.

⇒ A notre avis, il va falloir aller un peu plus loin… Nous attendons des engagements chiffrés et surtout des mesures qui prennent en compte tous les salariés de manière égalitaire / équitable, quel que soit leur positionnement dans la hiérarchie. Il faudra également tenir compte des consommations des salariés en télétravail.

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Le plan de sobriété pour les salariés

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Avec un taux d’inflation globale de +5,8% sur les 12 derniers mois, dont +22,2% uniquement pour l’énergie, le plan de sobriété des salariés modestes est déjà écrit : il est essentiellement conditionné par le coût de l’énergie devenu prohibitif. Les salariés les plus touchés seront ceux qui doivent utiliser leur véhicule personnel pour travailler. Certains seront même dans le dilemme : « se déplacer et travailler dans un bureau chauffé » ou « télétravailler dans un domicile mal chauffé ».

Revendications FO

Nous sommes conscients qu’il est important que tous les salariés contribuent à une réduction de la consommation énergétique. Cependant, certains salariés sont obligés d’utiliser leur véhicule personnel pour des missions sur site client notamment à cause de l’absence de transport en commun. Etant donné les fluctuations à la hausse du coût des carburants, le niveau actuel des IK (indemnités kilométriques) n’est plus en rapport avec la réalité. Le résultat est que ces salariés « paient » pour travailler.

Pour ces raisons, nous revendiquons une revalorisation immédiate des IK.

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Le PEG, c’est toujours bon !!

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Nous vous rappelons qu’il existe un Plan d’Epargne Entreprise, plus exactement un Plan d’Epargne Groupe (PEG), géré par ESALIA, filiale de la Société Générale.

⇒ Pour information, ce PEG existe parce qu’il existe un accord de participation, même si la « participation » est nulle depuis toujours.

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Rappel

Un Plan d’Epargne Entreprise (PEE) ou Plan d’Epargne Groupe (PEG) est un dispositif d’épargne salariale qui permet à tout salarié de plus de 3 mois d’ancienneté de se constituer une épargne à moyen terme avec l’aide de son Entreprise, avec une fiscalité avantageuse.

⇒ Il est alimenté par les versements volontaires des salariés, auxquels s’ajoutent les versements de l’employeur, appelés « abondements ».
⇒ Le salarié choisit son support d’investissement parmi les Fonds Communs de Placement d’Entreprise (FCPE) proposés dans le PEE.
⇒ Les sommes sont bloquées pendant 5 ans sauf cas de déblocage anticipé (mariage, naissance, départ de l’Entreprise, accession à la propriété, …).

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Le PEG Altran

Il propose 6 offres d’investissement allant du plus sécuritaire au plus risqué.

⇒ Arcancia Trésorerie 257
⇒ Amundi Protect 90 ESR
⇒ Amundi Label Obligataire Solidaire – ESR
⇒ Amundi Label Equilibre ESR
⇒ CPR ES Audace
⇒ Capgemini Actionnariat

L’abondement est versé dès le premier euro investi, par paliers dégressifs, allant de 150 €/an pour 150 € investis jusqu’à 540 €/an pour 1 800 € investis, indépendamment du support d’investissement. Le détail de l’ensemble des informations utiles (fonds proposés, modalités de versement, dispositif d’abondement…) se trouve dans

Plan épargne Altran (capgemini.com)

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Avantages

Le véritable intérêt du PEG Altran est dans son abondement plus que dans le rendement boursier.

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Frais de gestion

Altran prend en charge les frais de gestion pour 3 fonds (Arcancia Trésorerie 257, Amundi Label Obligataire Solidaire – ESR, Capgemini Actionnariat).

Pour les 3 autres fonds, les frais sont déduits de la performance du fonds.

⇒ C’est donc le salarié qui paie les frais de gestion de ces 3 autres fonds.

Fiscalité et contributions sociales

⇒ Lors du versement

Les sommes versées sur le PEG par le salarié sont des versements volontaires et sont soumises à l’impôt sur le revenu (en tant que revenu salarial). L’abondement est exonéré d’impôt sur le revenu mais est soumis à CSG/CRDS, au taux de 9,7%. (par exemple, l’abondement net est de 487,62 € pour un abondement brut de 540 €)..

⇒ Lors du déblocage

Les plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu, mais soumises à prélèvements sociaux, au taux de 17,2%.

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Versements

L’abondement étant plafonné à 540 € par année civile, nous vous recommandons de faire un ou plusieurs versements par an sans jamais dépasser 1 800 €/an. Dans tous les cas, l’abondement au titre de l’année 2021 se terminera le 15 décembre 2021. Pensez à faire des versements avant cette date.

Attention, les versements ne doivent pas excéder ¼ du salaire brut par an. Cette limite intègre également les versements sur ESOP..

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Lors du départ d’Altran

Vous pouvez soit transférer votre épargne vers le dispositif existant de votre nouvel employeur, soit débloquer l’intégralité de l’épargne, soit encore laisser fructifier cette épargne. Dans le dernier cas, les frais de gestion seront entièrement à votre charge. Dans tous les cas, un état récapitulatif de vos avoirs doit vous être adressé.

Commentaires FO

Chez FO, nous préférons, et de loin, des augmentations de salaires plutôt que des placements financiers qui intéressent principalement les salariés ayant des capacités d’épargne.

Cependant, ce dispositif existe et il n’est pas interdit de l’utiliser.

Si vous souhaitez des informations complémentaires sur les 6 choix possibles, n’hésitez pas à nous contacter :

ds.fo@fo-groupe-altran.com

https://www.ce-altranmed.com/upload/client/documents_site/xylitol-danger1_petit.png TOUT PLACEMENT FINANCIER EST LIE A UN RISQUE !

 

La rentrée scolaire

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Si vous avez des enfants en bas âge, vous pouvez bénéficier de quelques mesures dédiées.

Aménagement d’horaire

Le jour de la rentrée, vous pouvez demander un aménagement d’horaire pour les accompagner à l’école. Par contre, il n’y a pas de garantie d’acceptation de la part de votre manager.

Subvention CSE

Vos CSE locaux peuvent vous faire bénéficier d’une subvention de quelques dizaines d’euros par enfant à l’occasion de la rentrée scolaire. Il vous suffit d’avoir déclaré vos enfants au CSE, d’avoir donné les pièces justificatives et de faire ensuite la demande de subvention selon une procédure propre à chaque CSE.

 

Le déficit « artificiel » de la Sécu

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Petit historique

La Sécurité Sociale a été créée à l’issue de la guerre 39-45 et FO a été pleinement acteur dans cette création. Le principe de son fonctionnement est : « on en bénéficie selon ses besoins, on cotise selon ses moyens ». A l’origine, elle est uniquement sous gestion des organisations syndicales et patronales. Et puis progressivement, l’Etat est venu contrôler son budget. Ce contrôle a eu pour effet de créer des déficits en limitant et/ou en exonérant de cotisations, sans pour autant compenser intégralement ces recettes. L’Etat a également décidé de certaines dépenses sans que cela relève strictement de la Sécu, comme par exemples le renflouement de certaines caisses de retraites et la prise en charge de la crise sanitaire.

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Un déficit ?

À contre-courant de ce qui sera dit, repris et répété, FO tient à l’affirmer : la Sécurité Sociale est en excédent !

S’il est affiché un déficit prévisionnel de 16,8 milliards d’euros en 2022, essentiellement du fait de la branche Maladie, si l’on déduit les dépenses exceptionnelles de l’urgence sanitaire (10,6 Mds d’€) et les nouvelles mesures de financement de l’hôpital qui pèsent sur la branche sans financements nouveaux (12,6 Mds d’€), le déficit devient un excédent de 3,6 milliards d’euros !

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Dette Covid / dette sociale

Les dépenses supplémentaires liées au Covid (soins et indemnités journalières) ont été de 18,3 Mds d’€ en 2020, 18,2 Mds d’€ en 2021 et 10,6 Mds d’€ en 2022. Ces dépenses sont exceptionnelles et hors du champ d’intervention « normal » de la Sécurité Sociale. Elles auraient dû être prises en charge par l’Etat. A cela sajoutent les absences de recettes dues aux divers confinements et couvre-feux alors que cela aurait dû être compensé par l’Etat. La Sécu a également pallié la défaillance des ARS en organisant la stratégie de lutte contre l’épidémie, alors que cette tâche est typiquement du ressort de l’Etat.

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Autres chiffres

⇒ Exonérations de cotisations qui ne sont pas du tout compensées : 11,2 Mds d’€.
⇒ Exonérations de cotisations qui sont compensées par l’État par rétrocession des produits de l’impôt (autrement dit les exonérations patronales sont compensées par les impôts des citoyens, comme la CSG ou la TVA) : 50 Mds d’€.

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Les cotisations : un remède aux déficits

Le déficit a été moins important que prévu en 2021, estimé d’abord à 41 Mds d’€, puis ramené à 24,7 Mds d’€. Ceci a été possible grâce au rebond économique qui a fait rentrer plus de recettes, notamment des cotisations grâce à la croissance de la masse salariale.

Revendications FO

FO tient à rappeler que depuis des décennies les comptes de la Sécu font l’objet d’arbitrages politiciens qui affichent des comptes toujours déficitaires, en lui faisant porter des dépenses qui ne sont pas de son ressort, ou sans permettre des ressources.

FO demande une clarification entre ce qui relève de l’Etat et de la Sécurité sociale.

Pour FO, il faut supprimer les exonérations de cotisations, donc les trappes à bas salaires, pour permettre de véritables revalorisations salariales. Primes défiscalisées et désocialisées ou « dividendes du travail » ne seront jamais un partage équitable des richesses produites mais un ersatz de rémunérations sans salaire différé. FO réclame le retour aux cotisations sociales pour financer notre modèle social et appelle à cesser le recours à la dette, d’autant lorsqu’elle concerne le financement de dépenses qui ne sont pas du ressort de la Sécurité sociale.

Et pour le salarié Altran ?

Vu de loin, le salarié Altran ne peut pas grand-chose pour la Sécu. Il subit des politiques décidées par d’autres.

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Vu de près, il paie tous les jours sa protection sociale, via des cotisations, la CSG, la TVA et autres impôts. A ce titre, il peut s’exprimer au travers diverses actions : le soutien à FO (vote et adhésion), manifestations, combat contre toute régression de ses droits.

Conseils FO

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :

ds.fo@fo-groupe-altran.com

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