Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier !

Février 2025

Ça ira mieux demain !!

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Les résultats / les objectifs

Notre Direction vient de publier les résultats de l’année 2024.

Globalement, c’est pas terrible.

 Chiffre d’affaires de 22 096 M€ en 2024, vs 22 522 M€ en 2023,
 Croissance à taux de change constants de – 2,0 % sur l’ensemble de l’année et de – 1,1 % au T4, vs +4,4% en 2023,
 Marge opérationnelle de 13,3 % du chiffre d’affaires, idem 2023,
 Un free cash-flow organique de 1 961 M€, vs 1 963 M€ en 2023

Il s’agit au mieux d’une stagnation et notre Direction a manié l’euphémisme dans sa communication : « Le Groupe a fait preuve d’une forte résilience en 2024 dans un environnement économique morose, en maintenant sa marge opérationnelle et sa génération de cash-flow libre ».

Les objectifs qui ont suivis restent prudents et sans excès d’optimisme :

 Croissance du chiffre d’affaires de -2,0 % à +2,0 % à taux de change constants,
 Marge opérationnelle de 13,3 % à 13,5 %,
 Un free cash-flow organique de 1,9 Md€.

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Le contexte économique

En plus d’un ralentissement économique généralisé à l’échelle mondiale, l’année 2024 a été particulièrement mouvementée en France avec une instabilité politique, bloquant décisions et budgets. Pas top pour une entreprise de planifier un projet sans connaitre sa capacité de financement. Et l’année 2025 n’augure pas forcément une meilleure stabilité.

(Pour le fun, voir https://www.youtube.com/watch?v=PayZCea_Gc8)

Quant au reste du monde, nous ne pouvons pas faire l’impasse sur le retour de l’inconstance et de l’arbitraire destructeur aux USA en ce début d’année. Ce retour augure de gros dégâts sur l’ensemble du monde (droits de douane fortement relevés, retournement d’alliances, tensions militaires, remise en cause des droits de l’homme et de la démocratie, …)

⇒ A notre avis, ça va être violent et pas bon du tout pour le business.

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La communication

En ce début d’année, notre Direction a communiqué en tentant la méthode Coué :

➢ Notre Chief Executive Officer

« À l’aube de 2025, concentrons-nous sur deux priorités : renouer avec la croissance en passant plus de temps avec nos clients et gagner en compétitivité en simplifiant notre mode de fonctionnement afin de créer de l’espace pour les investissements et la croissance futurs. »

« Nous entamons cette nouvelle année avec un esprit de conquête ! »

➢ Un Head of practice

« 2025 sera une année tout aussi exigeante. Nous allons devoir faire preuve de résilience en attendant une relance de nos grands donneurs d’ordre, d’agilité pour capter les marchés qui restent dynamiques et de persévérance pour continuer à nous structurer et à progresser. »

⇒ En clair, il faut comprendre que ce sera difficile et qu’il y aura des perdants.

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Quelques petites mesures gouvernementales qui vont plomber les comptes de Capgemini

Contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises

Après moults péripéties, la loi de finance 2025 instaure une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Elle s’applique, selon des seuils différents, pour les entreprises dont le chiffres d’affaires dépasse 1 Md€ ou 3 Md€.

Pour Capgemini, dont le CA est supérieur à 3 Md€, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 41,2 %.

⇒ Il ne reste plus qu’à trouver l’astuce fiscale pour ne pas payer

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Arrêt maladie – Baisse du plafond du revenu d’activité servant de base au calcul des IJSS

Lors d’un arrêt maladie, le salarié reçoit des indemnités journalières de la part de la Sécu (IJSS) à hauteur de 50% de son salaire, mais plafonnées à 52,28 € (correspondant à 1,8 SMIC). Un complément de salaire est ensuite versé par l’employeur sur 90 jours puis par la prévoyance, de manière à avoir entre 80% et 100% du salaire selon la situation du salarié.

Histoire de renflouer autant que possible la Sécu, notre gouvernement a décidé d’abaisser le plafond des IJSS à hauteur de 41,46 € (correspondant à 1,4 SMIC) à partir du 1er avril.

Notre employeur et la prévoyance devront combler cette différence de plafond lors des arrêts maladie des salariés.

⇒ Nous constatons malheureusement que nos gouvernements, anciens et actuel, agissent toujours de la même manière concernant la protection sociale : diminuer les dépenses de la Sécu, au lieu d’augmenter les recettes. Petit à petit, nous allons arriver à une Sécurité Sociale réduite à peau de chagrin.

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Conclusion FO

Pour cette année 2025, notre employeur aura surtout à cœur de ménager ses actionnaires et il faudra s’attendre à ce qu’il fasse des économies, une nouvelle fois, sur le dos des salariés : peu d’augmentation de salaire, restriction sur les frais de déplacement, missions lointaines,

ds.fo@fo-groupe-altran.com

La vie quotidienne chez Altran

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Nous avons un Top Employeur !

Notre employeur nous a récemment envoyé un petit message.

⇒ Il reste maintenant à convaincre les salariés qu’ils ont le meilleur employeur de France.

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Replicon

Après deux mois de mise en service, nous constatons que ce « machin » n’est pas tout à fait adapté à ce qu’il est censé faire.

Normalement, ce nouvel outil doit remplir plusieurs fonctions qui relèvent chacune de logiques différentes :

    • La facturation et la prévision de facturation. L’outil remplace Teweb. L’usage est purement commercial. Peu importe le temps effectif de travail. Il s’agit de faire du prévisionnel et un planning de production. C’est la raison pour laquelle le salarié doit remplir son activité à l’avance et selon des codes projet.
    • La paie. L’outil remplace SmartRH pour la gestion des heures supplémentaires et la pose des congés / RTT / arrêt maladie / … / CET et MyConnect pour les indemnités télétravail et titres restaurant.
    • Le contrôle du temps de travail. L’outil remplace SmartRH pour sa partie pointage. C’est purement une obligation légale pour l’employeur. Il s’agit de contrôler le temps de travail réel des salariés. Ceci doit permettre à l’employeur de vérifier que la charge de travail est adaptée au temps de travail théorique du salarié, et le cas échéant de prendre des mesures ad hoc. En conséquence, le temps de travail réel ne peut être déclaré qu’une fois réalisé et jamais en prévisionnel.

A l’usage, nous constatons deux éléments posant problèmes :

    • La fonction facturation et la fonction contrôle du temps de travail sont deux fonctions totalement opposées. L’une demande du « prévisionnel » tandis que l’autre nécessite du « réalisé ». Les salariés ne peuvent pas à la fois respecter l’une et l’autre, sauf à faire deux déclarations, ce qui n’est pas prévu.
    • L’outil est verrouillé pour que les salariés déclarent un temps de travail réel calé « pile poil » sur le temps de travail théorique, puisque tout écart de déclaration ne permet pas la validation de la feuille de temps. Et les conséquences d’une non-validation sont l’absence de titre restaurant, de l’indemnité télétravail, … et les multiples relances de toute la hiérarchie.

Le résultat est que les salariés suivent majoritairement les injonctions de leurs managers : ils déclarent le prévisionnel, tant bien que mal, calé sur leur temps de travail théorique.

⇒ En attendant, l’obligation légale de contrôler le temps de travail n’est pas respectée. Notre employeur est donc susceptible d’être rappelé à son obligation par l’Inspection du travail, pour peu que les représentants du personnel mènent une action.

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Quand Altran demande à faire son travail par les salariés

Le 14 février dernier, nous avons eu le message suivant de la part des RH à propos de l’imposition du RTT du 30 mai 2025 :

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Nous vous apportons une précision s’agissant de la journée du 30 mai 2025 correspondant à un JRTT/JNT* employeur : cette journée devra être saisie dans l’outil Replicon, par chaque collaborateur, en possession d’un compteur de JRTT/JNT employeur.

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Ce message peut nous surprendre : notre employeur demande à chaque salarié de réaliser une tâche qui est normalement réservée à l’employeur !!

En fait, nous constatons à cette occasion d’un nouveau glissement qui fait que les salariés, en plus de leur travail normal, deviennent de plus en plus acteurs et responsables de tâches administratives normalement dévolues à des services spécifiques. Ainsi, au fil des années, les salariés ont dû s’occuper eux-mêmes de leurs déplacements (fini le temps où un service réservait l’hôtel, le train, l’avion, la voiture de location, …), gérer eux-mêmes leurs demandes d’achat et maintenance de matériels (téléphone, PC, logiciels, écran, …) …

Evidemment, l’objectif de ce transfert de charges vers les salariés est avant tout de diminuer le volume et la masse salariale des fonctions support en supprimant autant que possible les « petites mains » et en ne conservant que des managers.

Et demain, en ajoutant un peu d’IA, on pourra réduire drastiquement les services recrutement, RH, paie, facturation, …

⇒ Mais jusqu’où ira notre employeur ?

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La présence en agence ?

Depuis quelques temps, notre management demande aux salariés de venir en agence plus régulièrement. Cela va dans un mouvement visant à limiter le « tout télétravail ». Mais pour quelle raison ? Car ce retour forcé à l’agence est bien souvent un acte d’autoritarisme plutôt qu’une action de lutte contre l’isolement des salariés.

Par ailleurs, nous constatons qu’avec l’effet conjugué du télétravail et de l’ouverture des missions sur la France entière, voir le monde, nombreux sont les salariés qui se sont éloignés de leur agence d’origine.

Alors dès que le management demande de venir en agence, cela crée des tensions, surtout lorsque les salariés ne rencontrent personne de leur périmètre et sont juste conviés à se connecter sur quelques réunions en visio.

Dans de telles conditions, certains salariés ont proposé d’aller dans une agence Capgemini autre que leur agence de rattachement, mais plus proche de leur domicile. Cependant, cette solution n’est pas toujours acceptée par nombre de managers, manifestant au passage une crise d’autorité et oubliant de fait les engagements Capgeminiens de réduction d’émission de CO2.

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Revendications FO

Toute demande de présence en agence de rattachement devrait être justifiée pour des rencontres physiques dans le cadre de la mission du salarié.

Le cas échéant, en l’absence de nécessité de rencontres physiques, le salarié devrait pouvoir aller dans d’autres agences que celle de son rattachement, afin de lui permettre d’optimiser son trajet domicile – lieu de travail.

Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez nous contacter :

ds.fo@fo-groupe-altran.com

.30 jours pour solder vos RTT

Nous rappelons que vous devez solder vos RTT ou JNT millésime 2024, notées J/R RQ sur le bulletin de paie, avant le 31 mars 2025. Au-delà de cette date, ces RTT/JNT seront perdues.

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Le reliquat de RTT / JNT 2024

Il est à noter que les RTT / JNT employeur qui n’ont pas été posées en 2024 deviennent RTT / JNT reliquat, entièrement à disposition du salarié à partir de 1er janvier 2025.

Votre reliquat est donc constitué des RTT / JNT salarié que vous n’avez pas prises en 2024, additionnées des RTT / JNT employeur qui n’ont pas été posées en 2024.

Une solution alternative : le CET

Toutefois, si vous avez été embauché avant 2024, vous pouvez transférer ces RTT / JNT 2024 sur le CET (Compte Epargne Temps, à poser dans Replicon / Congés / Gestion CET).

 

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Conseils FO

Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez nous contacter :

ds.fo@fo-groupe-altran.com

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ds.fo@fo-groupe-altran.com

Méditerranée : Jean-Luc BOUSCARY

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Nord : Chantal Lévêque

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Est : Julien Do NASCIMENTO

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Sud-Ouest : Xavier CRAIPAIN

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Méditerranée : Sylvie CASABURI

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Rhône Alpes : Pierre VETTORI

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