Décembre 2024
Petit Papa Noël, nous savons que tu existes : nous te voyons tous les jours dans les centres commerciaux dans lesquels nous passons, en poussant un chariot vide. Alors cette année, nous comptons sur toi pour remplir ce chariot désespérément vide.
Nous t’envoyons cette liste. N’oublie pas mon petit soulier.
En premier :
➢ Une harmonisation par le haut des statuts du salarié Altran et des statuts du salarié Capgemini, ce qui veut dire quelques évolutions positives pour les accords d’entreprise Capgemini et surtout des évolutions nettement plus positives pour les accords d’entreprise Altran,
Et enfin :
Conseils FO : Si le Père Noël vous oublie, vous pouvez nous contacter : |
Et puis une dernière chose :
Si à l’occasion de ta tournée mondiale du 25 décembre, tu pouvais confisquer toutes les armes, ce serait top pour calmer les ardeurs guerrières de certains. Mais là, je pense que ça va être difficile…
Le mois dernier, nous vous avions causé des activités « sociales » de l’employeur (afterworks, petits déjeuners, …). Ce mois-ci, nous vous proposons notre vision des activités sociales et culturelles à charge du CSE.
Mars 2024 : le point de départ
L’élection du CSE a eu lieu en mars 2024. Depuis cette date, le CSE tente de mettre en place des Activités Sociales et Culturelles (ASC). Cela avance lentement et un peu dans la douleur pour trouver des solutions à un découpage national / local mal défini dans les détails, à une nécessaire refonte du site, sans oublier l’obligation de composer avec de nouvelles équipes de Gentils Organisateurs.
Quelques éléments pour démarrer
Le budget annuel est de 1% de la masse salariale, ce qui donne environ 430 € par salarié.
Ce budget est découpé à 60% en national (258 € par salarié) et 40% en local (172 € par salarié).
Le CSE national a distribué à ce jour :
La distribution des cadeaux est faite en ligne depuis le site https://www.csealtran.com/com/homepage.
Les CSE locaux organisent essentiellement des évènements locaux et notamment le sapin de Noël.
Des progrès à faire pour meilleur fonctionnement
Nous, FO, aimerions voir une évolution des pratiques de gestion des ASC.
Une meilleure démocratie
La démocratie, c’est difficile, notamment à l’intérieur d’un CSE composé de différentes Organisations Syndicales. Nous retrouvons toujours des velléités hégémoniques d’une OS sur les autres. Faire s’accorder des personnes qui ne s’aiment pas franchement, que ce soit en raison d’appartenances syndicales différentes ou de problèmes d’égos, devrait néanmoins être dépassé dans l’intérêt des salariés. Nous proposons une définition de la démocratie qui pourrait faire émerger un consensus : « faire selon une majorité, mais prendre en compte les minorités et les diversités ». En pratique, cela veut dire : « toujours demander l’avis des autres avant d’agir, et ne décider qu’avec une majorité claire et un débat non faussé. »
Un règlement intérieur approuvé
En principe, un règlement intérieur devrait être en vigueur, validé par l’ensemble du CSE. Or, à ce jour, c’est toujours en éternelle discussion. Ce qui fait que le fonctionnement est globalement fait selon les affinités des différents interlocuteurs pour tel ou tel sujet, avec plus ou moins de rigueur.
De Gentils Organisateurs bénévoles
Il a été question d’offrir des réductions / gratifications aux organisateurs d’évènements afin qu’ils puissent accompagner les salariés lors de ces évènements. Finalement, il a été décidé qu’il ne devait y avoir aucun avantage financier ou en nature lors de ces accompagnements. Nous souscrivons totalement à cette décision. Cela aurait pu être interprété comme un abus de bien social.
Une autonomie budgétaire en local
Les régions disposent théoriquement de 40% du budget. Mais en réalité, tout est centralisé par la trésorerie nationale qui reste la seule à décider de valider ou non des devis d’activités en local, privilégiant sa vision propre de ce qui devrait être. Cela bloque ou retarde des projets, d’autant plus que la certitude de paiement des prestations n’est jamais totalement acquise selon l’origine du projet.
Subvention Sport / Culture – abandon du crédit 15 €/mois
La subvention est de 180 €/an. Cependant, elle n’est créditée que de 15 € par mois et n’atteint 180 € qu’en décembre. Le crédit de 15 € ne démarre que le premier mois d’embauche (au mieux, en avril pour l’année 2024) et la subvention est remise à zéro chaque 1er janvier.
Cela implique d’attendre la fin de l’année pour bénéficier de la totalité de la subvention. Ce n’est pas souple du tout comme fonctionnement. Le montant total devrait être disponible dès le 1er janvier.
Subvention Sport / Culture – suppression de la différence « Meyclub / facture »
La subvention est de 180 €/an en théorie. En réalité, la subvention n’est que de 100 € lorsqu’il s’agit d’une facture, tandis qu’elle est de 180 € lorsqu’il s’agit d’un achat sur Meyclub. Pourquoi cette différence ? Mystère. Ouvrir la subvention à 180 € dans les deux cas serait un mieux.
Subvention Sport / Culture – possibilité de facture pour du matériel de sport
Les factures de matériels de sport ne sont pas prises en compte alors que les factures de biens culturels le sont. Pourquoi ne pas ouvrir la subvention également aux factures de matériels de sport ?
Une meilleure définition des ayants droit et des bénéficiaires
Il y a du flou. Dans certains cas, le conjoint est uniquement l’époux/épouse ou pacsé(e), dans d’autres cas, le concubin(e) est accepté(e). Pour les enfants, la limite d’âge est variable. Parfois, les enfants non à charge du conjoint peuvent être acceptés …
Dans le même temps, des salariés se voient refuser un cadeau parce qu’ils n’ont pas pu s’inscrire dans les délais pour des raisons médicales. Des salariés d’une région peuvent également se retrouver dans une activité d’une autre région, sans que le budget associé à ce transfert soit effectué …
En bref, on pourrait mieux faire avec de la rigueur plutôt que d’improviser et de faire quelque chose qui pourrait s’apparenter à du copinage. Il en va donc de l’équité offerte aux salariés.
Un vrai service dédié aux salariés
Le service repose énormément sur le site internet avec la billetterie Meyclub associée. Cela induit que le salarié est totalement dépendant du site et de ses bugs.
Des salariés ont pu inscrire leurs enfants et pas eux-mêmes.
D’autres salariés ont envoyé des requêtes sur la messagerie du CSE et n’ont jamais eu de retour.
Des salariés plus malins que d’autres se sont inscrits à plusieurs évènements Sapins de Noël, car le paramétrage n’était pas verrouillé à un seul évènement.
En bref, le salarié est confronté à un robot qui répond des fois « oui » et des fois « non ».
Des activités éthiques et ecoresponsables
Nous constatons peu d’activités proposées ayant un caractère éthique, social et respectueux de l’environnement. Or en tant qu’Organisation Syndicale, nous nous devons de promouvoir des activités préservant les êtres humains et leur habitat. Nous invitons tous les Gentils Organisateurs à voir du côté de l’économie sociale et solidaire. Il existe des centaines de structures en France qui propose des séjours à thèmes. C’est local, ça donne des emplois locaux, c’est en général moins cher et les bénéfices ne partent pas à des actionnaires.
En conséquence, nous sommes très réservés sur l’organisation de voyages lointains (quelques milliers de kms), chers (quelques centaines d’euros) et/ou élitistes (ne concernant que quelques salariés).
Position FO Nous constatons un fonctionnement des ASC perfectible. Avec un peu plus d’écoute de chacun des Gentils Organisateurs, on pourrait avoir quelque chose de plus fluide. Si vous souhaitez des informations complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter : |
Retour d’afterwork
La Com FO du mois dernier concernant les afterworks organisés par l’employeur a suscité quelques réactions. Nous avons constaté plusieurs erreurs d’interprétations : • Nous n’avons pas écrit que nous étions pour ou contre des évènements organisés par l’employeur. Nous avons seulement noté un regain de ce type d’activités et rappelé que les activités sociales et culturelles sont un monopole « légalement » réservé au CSE.
• Il n’y a jamais eu un quelconque dénigrement des « happyculteurs ». Bien au contraire, ils ont pallié dans une certaine mesure aux carences d’activités du CSE.
L’objet de cette Com FO était d’informer sur les risques en matière de discriminations, d’accidents, de responsabilités. L’autre objet était de montrer la finalité de ces activités : ce n’est pas du social, c’est du management. |
et vous donne rendez-vous en janvier, pour de « nouvelles aventures » avec Altran …
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