Informations Droits Fo – Le PRPA, Les réunions en présentiel au 147

INFO

IDF-HDF

Vous êtes beaucoup à avoir reçu une convocation via un lien Teams de la part de votre responsable hiérarchique, sans autre objet que « PRPA », surtout si vous êtes en intermission. Ainsi vous apprenez, tombé(e) des nues, que vous n’avez pas rempli vos objectifs du bilan annuel précédent et que vous ne faites pas ce que l’on attend de vous en fonction de votre grade / niveau défini unilatéralement par la Société. Bien évidemment, sans que ce soit consigné dans des écrits, sans sanction antérieure, et de manière purement orale.

De là, certains vont voir le triplement du nombre de leurs objectifs annuel à atteindre, d’autres vont se voir tout simplement imposer une multitude d’auto–formations internes, qui se résument à simplement regarder des vidéos sur des nouveaux métiers (finance, logistique, banque…). Tout cela noyant d’occupations le salarié entre ses activités récurrentes et le PRPA qui lui est imposé, dans le but de le mettre en échec et l’en rendre responsable, afin pour la Société de pouvoir « justifier » de le licencier plus facilement. D’autant plus, que sous l’outil d’évaluation du PRPA « GetSuccess », vous n’avez pas d’autre choix que de le valider (c’est signé ou signé), sans aucune liberté pour le salarié de pouvoir être force de proposition, ou tout simplement de comprendre l’intérêt du PRPA qui lui est imposé. Autrement dit, la Société ne cherche pas à intéresser le salarié au PRPA qui lui est imposé, pourtant partie prenante essentielle à la bonne réussite de celui-ci.

La généralisation du PRPA intervient suite à une recrudescence anormale d’intermissions. Ceci étant, la démultiplication des PRPA depuis la fin d’année est bien plus probablement dû à un retournement de conjoncture économique mal anticipé par la direction, qu’à des manquements subis et inexpliqués des salariés. Quand la conjoncture est bonne, la direction et les actionnaires empochent les bénéfices, quand elle est moins bonne, on en fait payer le prix aux salariés sans toucher aux dividendes. Ces pratiques paraissent bien peu respectueuses des valeurs éthiques de solidarité et de partage telles que revendiquées par la direction.

Nous pourrions rebaptiser l’acronyme PRPA, afin que celui corresponde à la réalité de la situation et à nos chers actionnaires, en « Plan de Remerciements au Profit des Actionnaires ».

En fait, Il est écrit dans une publication spécialisée^[1], que dans beaucoup de groupes du CAC 40, cette pratique est récurrente. Et elle inquiète d’ailleurs les syndicats de cadres depuis cinq ans : « Les derniers plans sociaux d’entreprise (PSE) nous avaient presque fait oublié le processus de Performance Improvement Plan (PIP), mécanisme plus ou moins loyal d’aider un collaborateur en difficulté ou plus fréquemment antichambre des licenciements de « Low Perfs », suivant l’humeur de leur manager ».

En tout cas notre organisation syndicale FO a pris la mesure de cette nouvelle trouvaille contre les intermissions, et contre ses représentants depuis l’année dernière. Il y a des solutions pour se défendre contre cette injustice, ou tout du moins bien se préparer à réagir à cette déferlante, et faire valoir ses droits au moment opportun.

Il faut savoir aussi que nos représentants FO au CSE participent pleinement à défendre vos droits collectifs sur ce sujet.

Il ne faut jamais oublier ce proverbe détourné de Bertolt Brecht : « Un adhérent d’un syndicat peut perdre. Mais un salarié qui ne se bat pas pour ses droits a déjà perdu ! »

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Certains salariés en intermission du périmètre IDF ont reçu des convocations sous la forme anodine d’invitations, obligatoirement en présentiel, et sans aucun ordre du jour. En effet, cela n’est rien d’autre qu’une convocation pour vous faire déplacer au milieu de l’après-midi, et qui portait le nom « réunion d’intermission » avant le déploiement national et international de la Visioconférence.

Un de nos représentants FO a obtenu le premier ordre du jour :

Vous constaterez, que rien n’empêché de traiter tous les sujets de cet ordre du jour en visioconférence.

Mais quelques jours après, les non–participants reçoivent un courriel de reproches en ces termes :

Nous vous informons que ce processus de culpabilisation a le but inavoué de mettre en faute les salariés qui auraient compris un caractère non obligatoire dans le mot invitation et qui ne peuvent pas se justifier.

En effet, dès que l’on vous relance pour quelque chose que vous n’avez pas fait, il faut bien comprendre que cela est un reproche. Nos adhérents FO savent d’expérience qu’il faut faire appel à leur représentant local pour les aider à répondre à tous les reproches au demeurant « anodins » ou « qui ne (te) concernent pas (sic) ».

De plus, les responsables de cette organisation sont prêts à ne pas respecter la directive de réductions des frais professionnelles, de la réduction de l’empreinte carbone de notre entreprise (voir le courriel national du 23/01/25 ayant pour objet “Règles concernant les déplacements professionnels” de Head of Operations & Practices France).

Cher salarié de la société Altran Technologies (voir en haut a gauche de votre bulletin de paie), il ne faut jamais oublier que vous êtes en contrat avec l’entreprise, et que vous vous devez de défendre vos intérêts exclusifs.

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Contactez-nous en précisant :

au contact FO de votre périmètre :